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Illusion ou Réalité ?

Le mythe de la caverne de Platon, en vidéo...

Si la vidéo ne s'affiche pas, le lien, c'est par ici !


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Commentaires

1. par Malag22

"De l'ombre ou de la lumière, lequel des deux nous éclaire ?" (Calogero)

"Abordons, avec le premier nombre, la notion de « Dieu ». « Dieu » est la cause première de toutes choses. Il existe nécessairement. Aussi loin qu'on pousse l'étude de la formation des choses et des phénomènes, (allant même jusqu'à l'atome qui est la limite de la science physique), on arrive toujours à cette vérité :

Rien n'existe qu'en conformité de « Lois déterminées », qui « préexistent à l'Être et à son Devenir. »

Les lois de conditionnalité préexistent aux choses et aux êtres. Nous pouvons dire qu'il n'y a pas eu de commencement ; mais, nous sommes obligés d'en imaginer un, dès que nous voulons former des raisonnements.

L'intelligence humaine ne peut embrasser qu'un arc restreint de la sphère de l'Infini ; arc composé de plus ou moins de degrés en angle d'ouverture, selon la force intellectuelle de chacun.

Nos perceptions ne peuvent porter que sur des objets finis dans l'Infini.

Disons de la Loi, qu'elle n'est pas un être ; mais, une manière d'être des Choses et des Êtres. Toute Loi présuppose un Législateur ; ici, on le nomme « Dieu », Etre Suprême.

Qu'est-il ?... Où est-il ?... Comment est-il ?... Que fait-il ?... On ne peut y répondre. Aucun homme, fût-il aussi évolué que l'homme le peut être, ne peut se faire de Dieu un concept net. Et, cela, parce que le contenu est moins grand que le contenant. Si l'Homme pouvait concevoir Dieu, c'est lui qui serait Dieu.

C'est pourquoi Melchissédech ne cherche pas à comprendre « Dieu ». Il l'accepte, mais il l'excepte ; il ne l'explique par aucun langage, ni formes, ni signes, ni lettres ; mais il l'honore et l'adore et s'incline plein de respect, d'humilité et de terreur, devant l'Inconcevable. Et, jamais, n'en « parle »." (S.U. Zanne)

"Retrouver dans un sourire, Toutes les lois de l'univers" (Calogero)

2. par Metis

Bonjour Malag 22,

Je pense que c'est toujours la Lumière qui nous Eclaire et non les Ténèbres (comme on le voit très bien dans cette super vidéo:-))
C'est nous qui par nos illusions prenons les Ténèbres pour de la Lumière...

Pour le reste de ton explication, je trouve ça un peu compliqué et intellectuel (pour moi en tout cas :-) ) Je pense que c'est ce qui est dit dans le billet sur l'intellectualisme.

Bonne journée et à bientôt !

Metis

3. par Malag22

Metis,

Quel joli prénom pour parler des ténèbres et de la lumière !

Je ne pense pas que ce soit si simple que ça. Le Graal et les reflets du Graal ..

« Et la Lumière luit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont point reçue. »

Nous devons apprendre la leçon de nos ténèbres, de nos fausses illusions, de nos expériences, …. Il faut traverser Boaz pour arriver au pied de Jakin dans une espèce de marche en zig zag.

Il ne faut pas non plus prendre pour intellectualisme tout ce que nous ne comprenons pas et surtout ne cherchons pas à comprendre. En l’occurrence, ici, le texte de S.U. Zanne qui est un écrit ésotérique et hermétique qui ne demande qu’à être pénétrer pour notre plus grand Bien.

Il y a d’abord une forge de l’esprit, une espèce de gym cerveau, pour évoluer notre conscience. Tout se déclenche d’en haut. Ce n’est donc pas un acte corporelle. Ça se passe bien au niveau du cortex. Une tête soutenue par un Cœur et un Cœur soutenu par un Corps, sinon … il n’y aurait Rien. Cependant, la tête par son travail essaie de laisser place à … autre Chose … Cet autre Chose qui est peut-être la personne qui vient nous déchainer dans la Caverne … On peut se poser la question d’ailleurs de savoir pourquoi un seul individu est libéré ? Notre Survie n’est-elle pas conditionnelle ?

Bref, Sexe, Cœur, Tête, mais Tête aussi !

Platon est l’auteur du Mythe de la Caverne. Il est intéressant que savoir qu’en grec, et c’est Platon qui nous le dit aussi, dans le Phédon, il y a jeu de mots entre soma (le corps) et sema (la prison). Et toujours selon Platon, le corps est la prison de l’âme. Cela reste de l’érudition, de l’intellectualisme, si je m’en arrête là.

Cependant, l’érudition doit être au service de la Haute Science, traverser Boaz pour arriver à Jakin.

Maintenant que nous savons que l’homme est enfermé dans ce corps, qui est homme qui vient le déchainer ? Platon ne l’appelle-t-il pas le « Daïmon » ? (à ne pas confondre avec les Daimons chacun ayant son jargon)

Et que signifie déchainer car l’homme est prisonnier de son corps ? Nous sommes à la fois enchainés et … déchainés … si nous le désirons (les hommes susceptibles de mener leur combat). Déchainés aussi pour se déchainer en apportant notre Pierre à l’Edifice.

Et que représente ce niveau où l’homme peut à la fois regarder devant les vieilles ombres et derrière le feu ? N’est-ce pas d’un côté tout ce qui nous vampirise, mais sur lequel nous pouvons nous appuyer pour passer à la marche suivante ? D’ailleurs, ce derrière (le feu) n’est-il pas devenu un devant, dans une espèce de retournement cher au Pendu du Tarot, une fois que le feu a dissipé les ombres dont il était lui-même l’auteur (bonjour Satan) ?

Et puis ou va l’homme quand il sort de la Caverne alors qu’il ne quitte pas « sa prison » corporelle ? Platon parle du monde des Idées, d’autres du Monde Causal, des Abstractions, des lois ontologiques, … C’est une évasion spirituelle : la Liberté de Penser, chère à Florent Pagny, dans cette Divine Comédie qui lui échappe peut-être.

Et j’en reviens au paradoxe que je voulais soulever au travers de S.U. Zanne. Il nous est Proposé de ne pas singer le Maître afin de ne pas faire des bibliothèques à partir de quelques lignes de révélations ou d’ensevelir le sapin de Noël sous les décorations.

Par conséquent, j’essaie de dépasser mes contradictions par cette question : Comment le Contenu (l’Homme, la Création) peut-elle comprendre le Contenant (Dieu, le Créateur, …) ?

J’aurais pu aussi citer ce passage du Kybalion, autre écrit Hermétique : « En conséquence, la Religion et la Philosophie sont pour des choses qui ont leurs racines dans la Réalité, tandis que la Théologie et la Métaphysique nous apparaissent comme des roseaux brisés, enracinés dans les sables mouvants de l'ignorance et ne constituant qu'un support fragile pour l'intelligence et l'esprit de l'homme ».

Et je pensais que le poète, ici sous la forme de Calogero, dans son intuition, nous apportait un élément de réponse : « Retrouver dans un sourire, Toutes les lois de l'univers ».

La question était qu’en pensez-vous de cette vidéo. Je trouvais dommage de m’emmurer dans un silence après une évocation de la Prison.

4. par djehouty

Bonsoir Malag 22,

Oui je suis d'accord avec Metis... je trouve tout cela bien compliqué.

Les jongleries intellectuelles (même habiles) sont des pièges qui créent comme un brouillard dans la tête et dans le cœur, qui est à l'opposé de la Réflexion Profonde et de la Sensibilité provenant de l'Expérience Vécue...

Il faut faire de gros efforts sur soi pour se détacher de l'intellectualisme, sinon le temps passe, le brouillard s'épaissit et on se perd dans la brume...

Bonne soirée

Djehouty

5. par Office

J'ai bien aimé ce petit film :)

Avec celui qui vient détacher les chaines pour montrer le feu de la caverne, puis qui pousse dans l'escalier (dans le bon sens) pour faire découvrir le soleil qui éclaire;
On voit bien qu'entre l'idée de la lumière et ce qu'est la lumière, il y a un monde.

Comme pour tout, "se Réaliser dans le Temple du Monde, et y aider les autres" (Jacques Breyer) est toujours plus facile à dire qu'à faire.

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